Qu’est-ce qu’un freelance ? Définition complète

Découvrez la définition complète du statut freelance, les avantages ainsi que les conditions d’avoir un emploi en tant que travailleur indépendant et bien d’autres informations essentielles avant de vous lancer.

Avec la pandémie du Covid-19, le travail hybride a pris une place considérable dans le monde du travail. De nombreuses personnes ont ainsi apprécié le goût du télétravail et se sont alors tournées vers le freelance. Ceci afin de gagner en liberté et de s’épanouir dans leur vie professionnelle.

Se lancer en tant que freelance dans le milieu informatique est un excellent moyen d’accéder à des opportunités intéressantes, tout en travaillant de manière indépendante. Cependant, il convient de connaître les spécificités de ce statut pour travailler en freelance en toute connaissance de cause.

Découvrez la définition complète du statut freelance, les avantages ainsi que les conditions d’avoir un emploi en tant que travailleur indépendant et bien d’autres informations essentielles avant de vous lancer.

C’est quoi un contrat freelance ? Définition d’une notion importante

Le terme « freelance » est un anglicisme qui désigne les travailleurs indépendants ou prestataires indépendants. Le freelance n’est soumis à aucun lien de subordination (employeur, client, etc.) dans le cadre de ses missions auprès de ses clients. Il organise et fixe lui-même ses conditions de travail.

La définition d’un contrat freelance est la suivante : le contrat freelance permet à un travailleur indépendant de réaliser une mission, généralement de courte durée, pour le compte d’un client.

Qu’est-ce que le travail en freelance ?

La définition du travail en freelance est simple. Celui-ci désigne le travail en tant qu’indépendant. Être travailleur autonome, cela signifie que vous êtes libre dans l’organisation de votre temps de travail et de vos activités. Vous travaillez où vous voulez, quand vous voulez. Vous n’avez pas d’employeur. Cela signifie également que vous n’avez pas de salaire mensuel ni de congés payés.

Le freelance fixe ses propres tarifs en ce qui concerne ses prestations de services et rédige le contrat de mission qui le lie avec son client.

Le travail en freelance permet d’être indépendant, mais vous devez avoir un excellent sens de l’organisation et être responsable.

Quels sont les avantages et les inconvénients d’un statut et contrat en freelance ?

Voici un tableau récapitulatif des principaux avantages et inconvénients d’un contrat en freelance.

AvantagesInconvénients
Libre organisation de l’emploi du temps et complète autonomie de travailInsécurité de l’emploi et absence d’allocations chômage
Être son propre patronRisque de retards, voire de non paiement de la part du client
Rémunération non plafonnéeCharge de travail supplémentaire : prospection commerciale, administratif etc.
Choix de la clientèle et liberté de travailler avec les personnes souhaitéesIrrégularité des revenus
Possibilité de travailler à l’endroit de son souhait (en remote) 

Est-il possible d’être à la fois freelance et employé ?

Il est possible d’être à la fois freelance et employé. Vous pouvez également cumuler un CDI et un contrat de travail avec une société de portage salarial.

Il est cependant nécessaire de répondre aux conditions suivantes :

  • Une obligation de non-concurrence par rapport à votre employeur.
  • L’absence d’une clause dans le contrat de travail interdisant toute activité professionnelle exercée en tant que travailleur indépendant,
  • Une affiliation à la fois au régime général de la sécurité sociale en tant que salarié et à la sécurité sociale des indépendants (SSI) en tant que travailleur indépendant.

Bon à savoir :

En tant que salarié, vous avez la possibilité de bénéficier d’un congé pour création d’entreprise. Celui-ci vous permet de suspendre votre contrat de travail ou de passer à temps partiel. Vous pouvez ainsi disposer de temps libre pour lancer votre activité, sans perdre votre emploi en CDI.

Notons que les heures non travaillées auprès de votre employeur ne sont pas rémunérées.

Quel statut juridique pour devenir freelance ?

En tant que freelance, plusieurs formes juridiques s’offrent à vous :

  • Le régime de l’auto-entrepreneur (ou micro-entrepreneur),
  • L’EI (entreprise individuelle),
  • La création d’une EURL (une SARL avec un seul associé),
  • La création d’une SASU (une SAS avec un seul associé).

Freelance ou indépendant ?

Il n’ y a pas de différence entre la définition de freelance ou d’indépendant. Le freelance est un travailleur indépendant. Il n’est pas lié par un contrat de travail aux entreprises auxquelles il propose ses services.

Il faut cependant savoir que le statut de freelance n’est pas un statut juridique. Tout travailleur indépendant doit choisir un régime juridique pour pouvoir exercer son activité en toute légalité.

Freelance, auto-entrepreneur ou EI, quelles différences ?

Le freelance est une personne qui exerce son activité professionnelle en tant que travailleur indépendant. Un travailleur indépendant peut choisir entre plusieurs statuts juridiques dont font partie le statut auto-entrepreneur et l’EI.

Un freelance n’est donc pas forcément un auto-entrepreneur. Il peut également créer une entreprise individuelle ou une société.

Le statut d’auto-entrepreneur a cet avantage qu’il permet de commencer une activité sans avoir à créer une entreprise. L’entreprise individuelle (EI) est une forme simplifiée d’entreprise. Celle-ci permet à un travailleur indépendant de créer son entreprise rapidement, sans capital.

Notons que l’auto entrepreneur est soumis au régime fiscal de la micro-entreprise, tandis que l’EI est soumise au régime fiscal du réel à l’impôt sur le revenu.

Freelance vs entreprise unipersonnelle

Le freelance a le droit d’opter pour une Entreprise unipersonnelle à Responsabilité Limitée (EURL). Celle-ci permet une séparation des patrimoines en créant un patrimoine d’affectation pour l’entreprise saisissable par les créanciers en cas de difficulté financière.

Une EURL est composée d’un seul associé. Faire ce choix de société permet d’être soumis au régime fiscal de l’impôt sur le revenu. L’administration d’une EURL est cependant particulièrement complexe. Notons également que le freelance doit payer les cotisations sociales, même s’il n’a pas de rémunération au cours de son activité.

Le portage salarial en tant que freelance

Un freelance peut passer par une entreprise de portage salarial pour travailler, quel que soit son domaine d’activité. L’entreprise de portage salarial s’occupera entièrement de la gestion administrative, juridique et comptable du freelance, avec pour contrepartie une prise de commission sur la facturation (généralement comprise entre 5 et 10 %).

Un autre avantage du  portage salarial est que le freelance est rémunéré avec des fiches de paie et bénéficie des avantages du salariat, notamment en termes de couverture sociale, de retraite et d’assurance chômage.

Les obligations et protections du freelance

Le freelance bénéficie de protections sociales et doit respecter certaines obligations en tant que travailleur indépendant en fonction de son statut juridique.

Les obligations du freelance

Les points suivants regroupent les principales obligations du freelance :

  • Être enregistré auprès du Centre de Formalités des Entreprises (CFE),
  • Posséder un numéro SIRET (Système d’identification du répertoire des établissements) valable,
  • Souscrire à une assurance responsabilité civile professionnelle,
  • Respecter une obligation de moyen. Il s’agit d’un engagement où le freelance garantit de mettre en œuvre tous les moyens à disposition pour la réussite de la mission qui lui a été confiée,
  • Tenir une comptabilité. Cette obligation est plus ou moins complexe selon le régime d’imposition choisi. Les freelances en statut de micro-entrepreneur (auto-entrepreneur) par exemple n’ont pas l’obligation de présenter un bilan annuel,
  • Déclarer les revenus professionnels. La déclaration diffère en fonction de votre régime fiscal et selon le type de vos revenus,
  • Déclarer la TVA si vous exercez une activité commerciale, artisanale ou libérale. Sauf si votre chiffre d’affaires respecte les seuils vous permettant de bénéficier de la franchise de base,
  • Approuver et déposer vos comptes. Si vous créez une EURL ou une SASU, vous devrez respecter l’obligation d’approbation et de dépôt de vos comptes chaque année.

Quelles protections sociales pour le freelance ?

C’est la Sécurité Sociale des Indépendants (SSI) qui gère la protection sociale des freelances.

Depuis le 1er janvier 2020, tous les travailleurs indépendants, quelle que soit l’activité professionnelle exercée, sont en effet affiliés à la SSI.

Notons que le freelance ne dispose d’aucune couverture contre le risque chômage.

La protection sociale des indépendants comprend :

  • Les prestations maladie,
  • Les prestations maternité et paternité,
  • Les prestations retraite,
  • Les prestations invalidité et capital décès.

Comment devenir freelance dans l’informatique ?

Grâce à la définition de freelance, nous en savons maintenant plus sur ce qu’est le travail en freelance, et le contrat (ou emploi) freelance et sa définition.

Il existe également différents statuts de freelance disponibles, ainsi que des avantages certains à se mettre à son compte, en passant notamment par le portage salarial qui permet au travailleur indépendant d’obtenir un poste en freelance dans une entreprise, directement chez le client.

Par ailleurs, beaucoup de freelances cherchent à se spécialiser, en particulier dans le domaine de l’informatique. C’est un secteur très valorisant et rémunérateur, qui accorde un certain nombre de privilèges. 

Pour devenir freelance dans l’informatique, il faut notamment :

  • Choisir le statut juridique qui correspond le plus à vos besoins pour pouvoir facturer en toute légalité,
  • Réaliser les formalités administratives de constitution d’entreprise,
  • Faire de la prospection pour trouver des missions,
  • Créer un modèle type de contrat pour engager vos clients.

Le revenu d’activité d’un freelance dans l’informatique relève des Bénéfices Non Commerciaux (BNC), car le freelance réalise de la prestation de service.

Notons que devenir freelance dans l’informatique a un coût qu’il convient de prendre en compte. Vous devrez par exemple :

  • Acheter du matériel informatique (ordinateur, etc.),
  • Acheter ou louer des logiciels,
  • Possiblement louer de la place sur des serveurs pour stocker vos données.

En ce qui concerne le taux journalier moyen (TJM), c’est à vous de proposer un prix à vos clients.

Vos tarifs peuvent être proposés selon différents critères :

  • Horaires,
  • À la mission,
  • À l’intervention en entreprise,
  • Par abonnement,
  • Etc.

Vous devrez également rédiger un contrat de mission. Le contrat doit mentionner :

  • La nature de la mission,
  • La durée de la mission et les délais de livraison des livrables ou de la tâche à effectuer,
  • Les modalités de paiement (acompte, dates et pénalités en cas de retard de paiement, etc.),
  • Les conséquences d’un éventuel désaccord.

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