Dernière version du web, le Web3 suscite un intérêt croissant ces dernières années. Pour mieux comprendre de quoi il s’agit et dans quel contexte il peut être utilisé lorsqu’on est freelance, LeHibou est allé à la rencontre de François Brunel et Benjamin Defrenne, consultants freelances en CRM et Web3 et co-fondateurs de CAP3TAL.
LeHibou a pu échanger avec ces deux experts dans le cadre d’un webinar. Vous trouverez dans cet article les points principaux qui y ont été abordés.
La petite histoire du Web3
Difficile de parler du Web3 sans parler de ses 2 prédécesseurs : le Web1 et le Web2.
Le Web1 fait référence au web des débuts de l’Internet. Quiconque possédait un ordinateur portable et un accès à Internet pouvait lire et consommer du contenu. Pour créer et exposer du contenu, il fallait généralement avoir un profil un peu plus technique (webmaster…).
Le Web2, parfois surnommé web participatif, est né avec l’avènement des réseaux sociaux, de la création de contenus et des plateformes centralisées. Avec le Web2, les créateurs de contenus et les consommateurs peuvent être mis en relation.
« Ces plateformes centralisées offrent de nombreux services, mais présentent également beaucoup de publicités » nous explique Benjamin Defrenne. En effet, les grands groupes (type GAFAM) contrôlent de cette manière nos interactions et nos comportements en plus de collecter nos données.
De plus, le caractère centralisé de ces plateformes fait qu’elles peuvent se faire hacker. Enfin, ce sont les dirigeants de ces plateformes qui perçoivent les revenus plutôt que les créateurs de contenus.
C’est dans ce contexte qu’est apparu le Web3, ou web décentralisé.
Le Web3 en détails
Le Web3, aussi appelé « internet de la valeur » a été mis en place afin que les créateurs puissent récupérer une rémunération provenant des consommateurs et qu’ils puissent proposer leurs contenus à travers une plateforme décentralisée.
De même, les utilisateurs peuvent mieux contrôler leurs données ainsi que leurs interactions en ligne.
Le Web3 est basé notamment sur la blockchain. La blockchain est une base de données permettant de partager des informations de manière décentralisée, sécurisée, transparente et immuable. Chaque transaction effectuée dans une blockchain est regroupée dans un « bloc ». Ces blocs sont liés entre eux par des techniques cryptographiques formant ainsi une chaîne de blocs.
Le Web3 présente plusieurs composantes telles que le métavers, les assets digitaux, ou encore les projets de marque sous forme de NFT. Il s’appuie notamment sur la technologie blockchain au travers de cryptomonnaies ou de contrats intelligents par exemple.
Ainsi, le Web3 peut s’employer dans un grand nombre de cas, tels que la gestion de la chaîne d’approvisionnement ou les systèmes d’identité numérique. Vous pouvez retrouver une description détaillée de 3 cas d’usage dans le webinar, qui sont le Digital Product Passport (DPP), les Real World Assets (RWA) et la finance décentralisée (aussi appelée DeFi pour « Decentralized Finance »).
Le Web3 : un moyen d’investissement pour les freelances ?
Les placements possibles quand on est freelance
En tant que freelance, plusieurs placements sont envisageables. François Brunel et Benjamin Defrenne nous détaillent deux types de placements possibles à titre personnel ou professionnel.*
Le premier est le placement à capital garanti (de type livret A). Ce dernier ne présente pas de frais d’entrée ou de sortie et est même plus avantageux que les produits financiers habituels proposés par les banques. En effet, sa durée est flexible et son rendement se trouve entre 5 et 10%.
Le second est le placement à capital variable. De même que pour le placement à capital garanti, il n’y a pas de frais et sa durée est flexible. Toutefois, le rendement reste plus élevé (souvent supérieur à 10%).
Ces deux placements sont compatibles avec la blockchain. « Il est également possible de minimiser les risques en optant pour des cryptomonnaies à forte capitalisation telles que le bitcoin ou l’Ether » explique François Brunel.
Les bonnes pratiques à avoir pour se lancer dans le Web3
Nos deux experts ont dressé une liste des 5 bonnes pratiques à adopter pour les freelances souhaitant se lancer dans le Web3.
- Faire confiance aux conseils d’experts qualifiés
- Investir de manière responsable
- Etablir un plan d’investissement solide
- Pratiquer une gestion des risques efficace
- Garder son sang-froid et rester fidèle à sa stratégie
Quelle méthode adopter ?
Lorsqu’on débute en tant que freelance, la méthode recommandée et utilisée par François Brunel et Benjamin Defrenne est celle du Dollar Cost Average (DCA). Cette méthode consiste à répartir ses investissements sur une période de temps plutôt que de tout investir en une seule fois. Cela permet de réduire le risque lié à l’investissement et les coûts moyens d’achat.
Pour les freelances un peu plus expérimentés, la DeFi proposent de nombreux services plus ou moins complexes. C’est dans ce contexte que les deux experts ont fondé CAP3TAL, une société proposant un service d’accompagnement. Cet accompagnement permet d’élaborer des stratégies d’investissement à travers une meilleure compréhension des actifs digitaux, de la fiscalité et du marché, mais aussi en sachant utiliser un exchange (plateforme d’achat et de revente de cryptomonnaie) et sécuriser ses actifs.
De plus, dans le cadre de son partenariat avec LeHibou, CAP3TAL vous propose une session découverte gratuite afin d’échanger plus en détails avec François Brunel et Benjamin Defrenne, ainsi qu’une remise de 20% sur les différentes formules d’accompagnement.
Pour comprendre davantage le monde du Web3 et les services proposés par CAP3TAL, nous vous invitons à regarder le replay de notre webinar « Le Web3 : tendance ou révolution ? ».
*La cryptomonnaie présente un risque élevé de perte en capital totale ou partielle. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de votre investissement peut baisser ou augmenter, et vous pouvez ne pas récupérer le montant investi. Cet article ne saurait constituer ni un conseil en investissement, ni une incitation ou une recommandation à opérer sur tout actif numérique.