Devenir freelance : 4 inconvénients à surmonter

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Devenir freelance permet d’enfin être son propre patron et de choisir soi-même ses missions. Mais si ce statut possède de nombreux avantages, certains inconvénients méritent tout de même d’être mentionnés pour parvenir à les surmonter sereinement.

Le manque d’interactions sociales, obstacle au fait de devenir freelance

Le manque d’interactions sociales fait partie des inconvénients majeurs lorsque l’on souhaite devenir freelance informatique. La plupart des activités pour devenir freelance se pratiquent en effet en solo et chez soi, ce qui peut provoquer un sentiment de solitude chez de nombreuses personnes.

Pour réussir à bien vivre cet aspect du statut, le mieux reste d’échanger au sein de sa communauté. Vous pouvez aussi vous former régulièrement en présentiel, assister à des conférences. Pourquoi pas travailler dans des espaces de coworking ? Ces derniers permettent non seulement de voir du monde, mais aussi et surtout de se créer un réseau de freelances consultant informatique.

L’insécurité financière

Le statut de freelance a l’avantage de permettre de choisir ses projets et son temps de travail. Toutefois, l’insécurité financière demeure un problème récurrent pour de nombreux indépendants. La charge de travail a en effet tendance à varier d’une semaine à l’autre, provoquant des disparités de chiffre d’affaires importantes.

C’est la raison pour laquelle la création d’une entreprise en statut freelance doit être préparée en amont, notamment à travers une formation.

La gestion de la trésorerie représente un aspect majeur pour ce régime. Il faudra notamment vous préparer à ce que certaines sociétés paient les freelances qu’elles embauchent avec du retard. Pour davantage de sécurité financière, il est possible de devenir freelance en optant pour le régime du portage salarial.

Le besoin d’autodiscipline

Devenir freelance implique de devenir son propre patron. Si bon nombre de travailleurs en rêvent, il ne faut pas oublier l’aspect négatif de cet état de fait : l’autodiscipline. Devenir freelance n’a rien à voir avec le statut salarié. Il n’y aura personne dans votre dos pour vérifier que vos missions sont réalisées en temps et en heure.

Vérifier les nouvelles missions sur une plateforme freelance, faire des reportings, organiser ses tâches : tout cela relève de vous désormais.

Vous devez également vous organiser au mieux afin que chacun de vos clients soient satisfaits de vos prestations. Devenir freelance implique en effet de faire fonctionner le bouche à oreilles. La satisfaction client sera donc au coeur de vos préoccupations et c’est vous, en tant qu’indépendant, qui en avez l’entière responsabilité.

Nous pourrions également mentionner d’autres inconvénients dans le fait de devenir freelance. Il y a notamment la comptabilité à faire soi-même (facturation et récupération de la TVA, règlement de la CFE, déclaration du chiffre d’affaires, etc.), l’absence de congés payés ou de sécurité de l’emploi comme avec un CDI.

En retour, vous y gagnez un accomplissement personnel, le fait de pouvoir travailler comme vous le souhaitez et surtout de choisir avec qui vous voulez mener une nouvelle étape de votre vie professionnelle. Un luxe que peu de professionnels osent se permettre !

La difficulté de choisir sa forme juridique

Le statut de freelance n’est pas un statut juridique, mais un terme qui définit une personne exerçant son activité en autonomie. Pour bien commencer une carrière de freelance, il est nécessaire de choisir une structure juridique adaptée au projet. Les principales formes juridiques choisies par les freelances sont la micro-entreprise, la SASU, l’EURL … La micro-entreprise est une entreprise individuelle c’est à dire qu’elle n’a pas d’existence juridique propre contrairement à la SASU et l’EURL qui sont des sociétés individuelles. Avant de choisir, il est important de se poser la question de la rémunération, de la couverture sociale et des règles qui régissent la structure.


Une fois, le choix effectué, il faut créer votre structure. La solution la plus économique, consiste à réaliser la création par soi-même. Devenir micro-entrepreneur est relativement facile, mais créer une société individuelle (SASU, EURL) est bien plus compliqué et nécessite donc un accompagnement. Il faut également noter qu’une erreur peut rapidement coûter cher, il est donc plus prudent de faire confiance à une legaltech spécialisée dans la création d’entreprise pour indépendant ou si vous souhaitez un accompagnement plus poussé un expert comptable.

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