L’entrée dans les grands groupes, notamment dans les secteurs de la banque et des assurances, se fait obligatoirement ou presque par des SSII référencées. Faut-il mieux être lié par un contrat à durée indéterminée (CDI) à une SSII ou bien conserver sa liberté et proposer ses services comme freelance en facturant la SSII de son choix ? LeHibou vous éclaire.
Le salarié en SSII, grand perdant du business ?
Traditionnellement, la plupart des consultants informatiques (environ 90% des prestataires) sont salariés en SSII (rebaptisées ESN en 2013). Lors de missions de délégation de personnels, l’expert informatique va être délégué au sein des équipes techniques du client, dans ses locaux et sera facturé à la journée. La facture qui correspond au travail produit par le consultant doit, en outre votre salaire, couvrir tous les frais de structure de la SSII, notamment :
- la formation du consultant et autre taxe d’apprentissage
- les locaux de la SSII
- les salaires des commerciaux, directeurs, assistants, comptables qui travaillent au siège de la SSII
- les intercontrats (les autres consultants de la SSII qui sont entre 2 missions, qui touchent leur salaire mais qui ne sont pas facturés)
Au final, un salarié est facturé environ 30% plus cher au client que son salaire ne coûte à la SSII mais il ne faut pas croire que toute cette marge va dans la poche des actionnaires de la SSII.
Avantages d’être salarié en SSII quand on est consultant
- possibilité de travailler sur de gros projets dans des grands comptes qui sont souvent fermés aux indépendants à cause des clauses de référencement des services achats,
- un commercial se charge de vous trouver une mission à votre place,
- vous êtes payé entre 2 missions,
- vous bénéficiez des formations et des best practices de votre SSII (en théorie),
- vous bénéficiez de tous les “à côtés” proposés par la SSII : CE, Afterworks, tickets restaurants, mutuelle, etc,
Inconvénients d’être salarié en SSII quand on est consultant
- vous n’avez pas toujours votre mot à dire sur la mission dans laquelle vous allez être envoyé,
- on reproche parfois aux SSII leur manque de considération auprès de leurs consultants,
- vous êtes parfois considéré comme un numéro,
Le consultant indépendant
On a tendance à croire qu’il faut un réseau et des années d’expériences avant de pouvoir prétendre être freelance informatique. C’est faux ! Bien évidemment c’est plus facile de trouver une mission avec un merveilleux CV et des recommandations mais de plus en plus de jeunes diplomés démarrent freelances et trouvent des missions tant le marché de la prestation de services est tendu à l’heure actuelle. Des mots magiques comme “Python”, “Data Scientist” ou encore “Symfony” même précédés de la mention “stage” ouvrent aujourd’hui de nombreuses portes.
Avantages d’être indépendant
On a tendance à croire qu’il faut un réseau et des années d’expériences avant de pouvoir prétendre être freelance informatique. C’est faux ! Bien évidemment c’est plus facile de trouver une mission avec un merveilleux CV et des recommandations mais de plus en plus de jeunes diplomés démarrent freelances et trouvent des missions tant le marché de la prestation de services est tendu à l’heure actuelle. Des mots magiques comme “Python”, “Data Scientist” ou encore “Symfony” même précédés de la mention “stage” ouvrent aujourd’hui de nombreuses portes.
Avantages d’être indépendant
- vous choisissez votre mission et vos congés : plus de liberté
- facilité pour travailler en part-time
- puisque que vous n’avez pas à supporter les frais de structures de la SSII, votre rémunération est plus importante (jusqu’à 50%)
Inconvénients d’être indépendant
- l’administratif, le choix du statut, la comptabilité
- entre 2 missions (ou en cas d’arrêt maladie), vous ne gagnez pas d’argent
- votre dossier pour trouver un appartement ou obtenir un prêt bancaire prend du plomb dans l’aile
Les dépenses du freelance
Le freelancing implique de supporter les dépenses liées au travail en tant qu’indépendant (charges, comptabilité, URSAAF, frais divers, etc). En schématisant, on peut considérer qu’environ 40% des revenus du freelance partent en impôts et autres charges.
Il faut également prévoir du temps car il y a de la paperasse à assumer, le suivi de la comptabilité et la relance des factures entre autres.
De l’énergie aussi ! Quelques semaines avant la fin des missions, il faut anticiper et se remettre en chasse. Les recherches de missions reprennent, les entretiens dans les SSII et chez le client, mais également une attention constante envers les changements en matière de législation.
Les accords entre les grands comptes et les SSII comprennent des paiements à 45 jours dans le meilleur des cas mais le plus souvent, ils sont réalisés à j+120 jours fin de mois soit 3 mois plus tard après la mission. Il ne faut pas avoir de coup dur ou de dépenses imprévues. D’ailleurs avec LeHibou une garantie de paiement rapide est assurée aux freelances par contrat.
